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Jewish Gangsta, aux origines du mouvement Goon

Goon, ça veut dire quoi ? ça vient du Hockey en fait le joueur qu'on envoie sur la glace pour se battre avec les adversaires. Pratique pas tout à fait licite au hockey mais bon l'arbitre ferme les yeux.

Mais c'est pas de Hockey dont on va parler. Goon c'est aussi de l'argot pour désigner le voyou, le gorille, le fier à bras, une personne peu fréquentable en somme. Karim Madani dans Jewish Gangsta nous peint le portrait de trois Goon ou plutôt trois groupes de Goon, Voyous, gangsters, blancs et juifs dans le Brooklyn des années 80/90 ; des personnes ayant réellement existé et qui lui ont raconté leurs déboires, leurs chute et leur remontée, dans un récit sur vitaminé.

On a d'abord Ill Bill et Necro, deux frangins adeptes de Hip-hop bien sûre, mais aussi de métal et de films gores. Ce doux mélange donne un groupe : Non-phixion, qui restera une référence du Hip-hop underground pendant longtemps. Ethan Horrowitz est le suivant, un as du cambriolage, le vol de voiture c'est son dada. Et enfin J.J. et son gang de filles, des dures à cuir qui n'ont rien à envié aux mecs les plus sordides du quartier.

De quel quartier on parle ? Du Ghetto entre les tours de Farragut Houses et de Glenwood, Brooklyn, un nom qui en dit long. Au son des grosses pointures du Hiphop de l'époque Gran Master Flash, RunDMC, Schooly D et aussi Paul Baloff, on est pris par les histoires improbables de ces Goon qui s'enchaînent comme des coups de pied dans le ventre étalé sur le bitume.

Alors n'hésitez plus une seconde, ne vous retournez pas, lisez Jewish Gangsta, disponible dans votre bibliothèque préférée.

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