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Histoires de fantômes..."Les chiens" d'Allan Stratton et "Attends qu'Helen vi

Hasard ou non, mes lectures récentes de romans ados sont deux histoires où les revenants ont le beau rôle (les ados en chair et en os aussi, rassurez-vous !)

Voici d'abord Les chiens d'Allan Stratton publié chez Nathan qui n'est pas une nouveauté de 2017 mais qui mérite assurément le détour si vous aimez frissonner !

L'auteur, le canadien Allan Stratton n'est pas un inconnu. Il a déjà publié d'autres romans, écrit des pièces de théâtre et même reçu des prix littéraires.

Mené tambour battant, voici un très bon roman assez classique dans son intrigue et ses thèmes mais dont la construction en courts chapitres (pas plus de 3-4 pages) et le rythme soutenu concourent à faciliter la lecture pour qui est amateur de suspense, de mystère et de fantômes.

Étrangement, la couverture très réussie lorgne plus vers Massacre à la tronçonneuse alors que le roman me semble s’adresser à des lecteurs plus jeunes.

Il y a quelques facilités – oui le père est bien un monstre, oui la famille recomposée c’est difficile – et l’intrigue policière est parfois un peu basique mais au final on est quand même accrochés par l’histoire de Cameron et on a peur pour lui.

Un bon exemple de roman « hybride » à la croisée de plusieurs genres, le polar et le fantastique dont la construction "cinématographique" pourra plaire à de nombreux lecteurs (même ceux que les histoires de fantômes et de sombres vengeances effrayent)

Attends qu'Helen vienne de Mary Dowling Hahn (Éditions du Rouergue) est un

excellent roman de fantômes très bien traduit par Valérie Dayre (bon auteur jeunesse, en tout cas que personnellement j'apprécie).

L'américaine Mary Dowling Hahn n'est pas exactement une petite débutante (née en 1937, ex-bibliothécaire et auteur reconnu de romans pour adolescents avec une préférence pour le mystère...et les fantômes !)

Ce roman a été adapté au cinéma en 2016.

Affiche du film / réal. Dominic James, USA 2016

Sur une trame archi rebattue, c'est un petit exploit de maintenir la tension, de distiller l'angoisse - on s'arrête juste au moment où pourrait survenir l'horreur - et par ailleurs le roman combine très habilement le genre fantastique avec celui pourtant conventionnel de la famille recomposée et de ses difficultés.

Edition américaine du roman

Happy end de rigueur un peu obligatoire mais comme cela n'intervient qu'à la toute fin, le plaisir de la lecture n'est pas gâché.

Petit regret, l'illustration de couverture de l'édition française un peu "vieillotte" à mon goût

Ces deux romans sont empruntables en bibliothèque.

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